Nous rêvons de cette Maison de la Littérature Jeunesse depuis 2020,
mais depuis, d’autres sont venu·es en rêver avec nous !

Voici ce qu’inspire notre projet de Maison aux plus grands noms de la littérature jeunesse :

“Il manque à la littérature jeunesse un lieu dédié,
rayonnant et permanent : une cité.
Et voilà que des jeunes gens s’avancent et nous disent :
nous le faisons.
Nous avons la connaissance, l’énergie, le feu.
Je les soutiens absolument.
Lorsqu’elle sera là,
cette Maison de la Littérature Jeunesse Francophone,
on se demandera sans doute comment on faisait avant.
La grandeur d’un pays se mesure
entre autres choses
à la façon dont il considère ses enfants.
Haut les cœurs !”

Jean-Claude Mourlevat, auteur et lauréat du prix Astrid Lindgren

“Quand je suis allée visiter Junibacken à Stockholm,
j’ai tout de suite rêvé d’un endroit similaire pour la France.
Quel bonheur ce serait de faire un lieu aussi joyeux et important pour le livre jeunesse de langue française !”

Viviane Ezratty,
conservatrice des bibliothèques de la Ville de Paris depuis 1979,
Viviane Ezratty, fut, à compter de 1986, directrice de la bibliothèque L'Heure Joyeuse à Paris ;
elle est aujourd’hui directrice de la médiathèque Françoise Sagan.

“Votre maison me plaît, bien sûr.
Telle que je la crois conçue,
elle abritera le cœur de la littérature jeunesse en gardant ses fenêtres grand ouvertes sur tous les extérieurs.”

Daniel Pennac, auteur

“La littérature jeunesse fabrique des lecteurs,
des imaginaires, des citoyens...
Elle saute par-dessus les âges et les frontières.
Je crois en un lieu inventif, dense, irrésistible,
qui pourra en témoigner et en rayonner !”

Timothée de Fombelle, auteur

“En lisant le projet de la Maison de la littérature
francophone de jeunesse,
je me suis frappé la tête avec mes deux mains en pensant
« Pourquoi je n’ai pas pensé à ça moi-même ? »
ou
« Pourquoi on n’y a pas pensé plutôt ? »
C’est ce que je me dis chaque fois que je roule ma valise :
pourquoi on a mis si longtemps pour avoir l’idée de mettre des roues sur une valise ?

En tout cas, je suis admirative du groupe qui a élaboré ce projet.
Et comme toutes les excellentes idées,
c’est immédiatement une évidence.
Il faut le faire.

Toutes les villes se rivalisent pour créer
des salons du livre de jeunesse.
Ces salons mettent ces villes obscures sur la carte :
Saint Paul Trois Châteaux, Ploufragan, Grateloup, Voiron.
Nous nous battons pour y aller !
Quelle ville n’aimerait pas héberger un tel lieu qui promet d’être foisonnant ?
Il faut mettre l’idée aux enchères !

Le trio des ambitions :
célébration, transmission, création,
ne fait-il pas rêver ?

Heureusement qu’il y a des rêveurs.

Faisons vite ! Oh j’ai hâte d’y être !
En robe de fée pour l’inauguration.
Car nous, les écrivains de jeunesse, sommes des véritables fées,
des sorcières, des magiciens qui arrivent parfois à détourner notre jeunesse des écrans pour les faire plonger dans nos pages.

Vive les auteurs, les lecteurs, les éditeurs,
les bibliothécaires et les municipalités
qui voient plus loin que les bureaux de vote.

Vive la maison de la littérature francophone de jeunesse, la MLFJ !”

Susie Morgenstern, autrice

“Lorsque j’ai choisi en 1980 d’étudier
la littérature jeunesse à travers les adaptations des classiques, mon directeur de thèse à la Sorbonne
m’a mise en garde contre l’absence
d’appareil critique pour étayer ma réflexion.

En gros, à part Le guide de la littérature pour la jeunesse de Marc Soriano (Flammarion 1975),
je partais de zéro.
Du reste, quand j’ai commencé moi-même à écrire pour la jeunesse,
on m’a régulièrement demandé
quand j’écrirais « pour les adultes»,
c’est-à-dire quand j’arrêterais de perdre mon temps.

Peut-être ne faut-il pas oublier cette condescendance,
alliée à une totale méconnaissance, qui a d’abord frappé la littérature jeunesse dans notre pays,
les débats auxquels j’étais conviée à l’époque ayant pour thème :
« Peut-on parler de littérature ? » [...]

Si rien n’interdit à un auteur vieillissant de continuer à écrire,
j’en retiens cette idée qu’une œuvre ne s’établit dans la durée
et ne se diffuse dans l’espace que si elle est analysée,
étudiée, enseignée, que si on fournit à ceux qui veulent
en faire la critique cet appareil qui,
selon mon professeur en Sorbonne, me faisait défaut.

Cette Maison de la littérature française dont vous portez le projet pourrait être à la fois
la base arrière dont ont besoin les chercheurs et les créateurs
ainsi que la vitrine offerte à tous les amateurs.”

Marie-Aude Murail, autrice

Et vous, à quoi ressemble votre Maison de la littérature jeunesse Francophone rêvée ?
Vous pouvez nous l’
écrire ici